Le Segment conservateur en euros (Segment B)

Délai de souscription annuel : 30 novembre

Bilan sur le segment conservateur

Après un peu plus de quatre ans d’existence et à la suite de la forte volatilité rencontrée récemment sur les marchés financiers, il nous est paru opportun de faire un bilan de l’expérience du segment conservateur, pour s’assurer que ce dernier ait bien rempli sa mission et qu’il réponde toujours aux besoins des bénéficiaires concernés.

Créé à fin 2004, le segment conservateur (part B) investit essentiellement en obligations et instruments à revenu fixe, afin d’offrir une alternative d’investissement aux bénéficiaires désireux de se prémunir contre la volatilité des marchés boursiers durant leurs dernières années d’affiliation, pour tout ou partie de leurs avoirs acquis. Ce segment est ouvert à tous les bénéficiaires de 55 ans et plus désireux d’y investir. Les souscriptions sont possibles une fois par an (en fin d’une année civile pour le début d’année suivante) et se font sur une base totalement volontaire. Il appartient donc au bénéficiaire de décider, année après année, s’il souhaite ou non investir dans le segment conservateur et si oui, quel montant. A noter, toutefois, l’aspect irréversible de ces souscriptions, puisqu’une fois transférés dans le segment conservateur, les investissements ne peuvent plus retourner au segment traditionnel. Cette mesure permet de prémunir les bénéficiaires contre les risques de spéculation liés à des changements trop fréquents de stratégie au gré de l’évolution des marchés financiers.

Comme l’illustre le graphique ci-dessous, la brutale baisse du marché des actions durant l’année 2008 a permis, si besoin était, de vérifier l’ampleur de la volatilité qui peut être encourue par le portefeuille traditionnel de la CPIC. Ainsi, par exemple, un sociétaire âgé de 64 ans en fin d’année 2007, disposant d’un capital accumulé de CHF 500’000 et désireux de prendre sa retraite au 31 décembre 2008 aurait vu sa fortune fondre de 20% en l’espace d’une seule année, soit une perte de CHF 100’000..- du capital acquis. Dans ce contexte, force est de constater que le segment conservateur (part B) a tenu ses promesses puisque il n’a certes pas participé à la hausse des marchés durant les années 2005 à mi-2007 mais a, en revanche, permis de préserver la valeur nominale du capital durant la période allant de la 2e moitié de 2007 au premier trimestre 2009.

bilan

Que ce soit exprimé en CHF ou en EUR, le portefeuille conservateur a permis de préserver la valeur nominale du capital depuis son lancement et a même généré une très légère plus value, ce qui n’a pas été le cas du segment traditionnel sur la même période. Ce constat ne remet pas en cause la validité du segment traditionnel puisqu’il s’applique à une période qui, globalement, a été largement défavorable aux actions. Il met néanmoins en exergue la nécessité de disposer d’un horizon à long terme d’au moins 5 ans pour rester complètement investi dans le segment traditionnel.

A noter enfin que lors du lancement du segment conservateur, le comité de gestion suggérait aux bénéficiaires intéressés d’opter, pour autant que leur horizon temps le permette, pour un transfert progressif de leurs avoirs, afin de diluer le risque de  » timing  » lors du passage d’un segment à l’autre. Comme le démontre le graphique ci-dessous, le bénéficiaire qui aurait suivi cette recommandation et décidé d’un transfert progressif de l’ordre de 20% de ses avoirs par année depuis la création du segment aurait pu bénéficier d’un timing particulièrement favorable. Il aurait en effet partiellement participé à la hausse qui est intervenue au cours des 2 premières années puis aurait pu mieux se prémunir durant les 2 dernières années avec un portefeuille global qui serait progressivement et mécaniquement devenu plus conservateur. La performance cumulée du compte de l’assuré se monterait alors à près de 15% alors même que les 2 segments pris isolément ont généré des performances proches de zéro sur la période considérée.

Il va de soi que le résultat final d’une telle opération dépend très clairement de l’évolution des marchés financiers durant la période considérée. Si en l’occurrence, la période 2004 à 2010 s’est avérée particulièrement propice à ce type de stratégie progressive, nul ne peut garantir qu’il en sera de même pour les cinq années à venir. L’exemple ci-dessus ne doit donc pas être interprété comme une sollicitation pour l’adoption systématique d’une stratégie rigoureusement identique mais vise exclusivement à démontrer les avantages d’un transfert progressif planifié de manière disciplinée.

Il est également important de rappeler que le choix entre segment traditionnel (part A) et segment conservateur (part B) ne doit pas se baser sur des considérations de court terme liées à l’évolution attendue des marchés financiers mais s’apparente plutôt à un choix philosophique lié à la tolérance au risque financier propre à la situation personnelle de chaque individu.

Ainsi, le segment traditionnel (part A) de la CPIC, qui reste le segment principal, est axé sur le rendement à long terme. Il permet de participer à la croissance économique, par des placements diversifiés notamment en actions et en obligations. Son espérance de rendement à long terme plus élevée s’accompagne, toutefois, d’une volatilité parfois importante à court terme, à la hausse comme à la baisse.

Le segment conservateur, placé uniquement en obligations et instruments à revenu fixe, vise en revanche le maintien approprié de la valeur nominale de votre avoir, en limitant fortement la volatilité mais avec une espérance de rendement moindre sur la durée.

Dans le cas présent, un transfert progressif vers le segment conservateur aurait permis de réduire la perte maximale.

La simulation de la performance est basée uniquement sur les résultats réels du CIPC de 2006 à mars 2022 et, par conséquent, ne prédit en aucun cas la performance future.

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Le segment croissance  en euros (Segment A), le segment principal de la CPIC, dans lequel votre avoir est
investi, est axé sur le rendement à long terme. Il vous permet de participer à la croissance économique, par des placements diversifiés notamment en actions et en obligations. Son espérance de rendement plus élevée s’accompagne, toutefois, d’une volatilité parfois importante à court terme, soit à la hausse, soit à la baisse.

Le segment conservateur  en euros (Segment B), placé uniquement en obligations et instruments à revenu fixe, vise le maintien approprié de votre avoir, en limitant fortement la volatilité avec une espérance de rendement moindre.

Si vous êtes intéressés, après avoir lu le règlement relatif au Segment B, vous pouvez remplir le formulaire de souscription et l’envoyer au secrétariat de la CPIC dans les délais indiqués.

Pour les détails chiffrés, veuillez consulter la rubrique « Performance des parts ».