Au-delà des intermittences

La vie de l’interprète de conférence n’est pas un long fleuve tranquille. Si parfois le travail abonde, il n’est pas rare de se retrouver sans travail pour une durée plus ou moins longue. Durant les périodes d’inactivité, il est appréciable de pouvoir limiter ses dépenses.

Un bénéficiaire qui se retrouve sans emploi peut rester affilié à la CPIC. Durant cette période, il n’est pas tenu de faire des versements, et le capital qu’il a accumulé durant sa période d’activité continue de fructifier. Lorsqu’il recommence à travailler, il peut reprendre ses versements comme auparavant.

Choisir sa croissance

Le libre choix est une tendance forte aujourd’hui dans la prévoyance. Les bénéficiaires aspirent parfois à avoir davantage d’incidence sur la gestion de leur avoir de retraite. En même temps, ils apprécient la sécurité apportée par l’approche
professionnelle et prudente de la caisse de prévoyance.

Les bénéficiaires de la CPIC ont le choix entre des approches différentes en matière d’investissement selon l’âge. Jusqu’à
55 ans, l’approche est orientée sur la croissance à long terme. Mais dès 55 ans, l’interprète peut choisir une approche « conservatrice », axée sur la préservation de l’épargne à plus court terme en vue d’une retraite prochaine. Le choix dépend des attentes du bénéficiaire et de l’horizon-temps dont il dispose avant la retraite.

Se préserver du risque de change

La population des interprètes de conférence est internationale. Londres, Paris, Berlin, Genève…, les interprètes viennent d’horizons divers et se caractérisent par leur mobilité. Cela induit un risque supplémentaire, lié aux taux de change, notamment entre l’euro et le franc suisse.

La CPIC a pris la mesure de ce risque et de son incidence potentielle sur le niveau des prestations offertes. C’est pourquoi nos bénéficiaires peuvent choisir en tout temps s’ils souhaitent avoir un compte en euros ou en francs suisses.